BIBLIOGRAPHIE

Le Samadeva – la médecine des derviches

Extrait de « Revue science de la conscience n°17 »

Depuis plus de 5000 ans AJC, les derviches Hakim de l’ancien Kafiristan, région montagneuse de l’Afghanistan, pratiquent une médecine qui leur est propre, à la fois énergétique et spirituelle, transmise de génération en génération. On dit que leurs traditions de guérison seraient tellement anciennes qu’elles constituent la base des médecines orientales et moyen-orientales : médecine chinoise, acupuncture, ayurveda, médecine tibétaine et yunani, yoga, etc. Ils ont fondé de siècles en millénaires, la compréhension des voies de circulation des énergies dans le corps, qui deviendra le système des méridiens et des points d’acupuncture.

L’antique sagesse des Hakim leur confère une grande autorité, basée sur leurs véritables compétences, sur leurs traitements non violents et sur leur très grande bienveillance.
Leur objectif est de mobiliser la sagesse et l’intelligence du corps, de remettre en circulation la force d’auto-guérison du malade, grâce à une stimulation minimale apportée par le thérapeute. Pour décupler les chances de guérison, la responsabilité du malade sera toujours engagée dans son propre traitement, par une participation concrète et active.

SEA L’Ayurveda Energétique du Samadeva

Extrait de « Revue science de la conscience n°41 »

Le Samadeva Energétique Ayurveda (SEA) est une technique énergétique de santé et de bien-être physique et psychologique, basée sur le savoir et le savoir-faire des grands Rishis (sages thérapeutes) de l’Inde ancienne. Elle fait partie du niveau énergétique des branches du Samadeva, une science pratique et vivante.
En effet, le Samadeva inclut en permanence l’évolution à la fois de la science et celle de l’être humain dans tout son environnement ; d’autre part, la pratique du Samadeva est reliée à la sagesse universelle et intemporelle avec son esprit de compassion, incarnée à notre époque par Idris Lahore qui m’a transmis directement cet enseignement et à qui je le dois, ainsi qu’à mes pairs, praticiens euphonistes, par notre travail de perfectionnement.

Idris Lahore a fait de S.E.A. un système de bien-être et de santé original en y introduisant les connaissances :

  • de la médecine traditionnelle chinoise,
  • de la médecine yunani (gréco-arabo-perse),
  • de la médecine spagyrique et alchimique occidentale,
  • du Samadeva des derviches Hakim.

A toutes ces médecines traditionnelles, Idris Lahore a ajouté les connaissances de la médecine scientifique moderne, telles que :

  • la kinésiologie,
  • les thérapies énergétiques,
  • les connaissances de la physique quantique,
    celle de la psycho-neuro-endocrino-immunologie.

Le psychisme agit sur les nerfs, les glandes et l’immunologie (immunité). Notre santé est influencée par les situations que l’on vit par les pensées et les émotions. On sait que les émotions, les pensées sont liées à notre chimisme intérieur.

La ligne philosophique du SEA est celle du non-dualisme. On sait que chaque élément fait partie d’un tout et que rien n’est réellement séparé, que c’est une illusion de croire que quelque chose est séparé.

Dual : veut dire deux choses différentes,

Non dual : veut dire que tout appartient au tout. Il y a l’apparence de la séparation comme le yin et le yang, mais en réalité ils sont toujours ensemble. L’un ne peut pas exister sans l’autre.

Holos : c’est la pensée métaphysique et cela veut dire entier.

Définition des nadis

Les nadis sont des lignes énergétiques qui parcourent tout le corps. La tradition ayurvédique dit qu’ils sont au nombre de 72.000 ; la tradition des derviches en dénombre 350.000. On dit qu’ils conduisent l’énergie vitale Oya dans toutes les parties du corps, dans tous les organes, toutes les glandes, toutes les aires du cerveau, qu’ils sont même le lien avec l’environnement et qu’ils sont également le lien entre les grands centres énergétiques qu’on appelle les chakras.

Le nadi principal est appelé « Sushumna » ; sa source en est le chakra muladara. Il est entouré de deux autres nadis principaux, « Ida » et « Pingala ». Tous les trois remontent le long de la colonne vertébrale. L’énergie Oya de ces trois nadis est habituellement appelée « Kundalini ».

Les nadis ne transportent pas seulement l’énergie vitale Oya, mais également toutes les formes d’informations plus subtiles qui circulent de la moindre cellule vers tous les organes et toutes les parties du corps et au-delà, transcendant parfois même le temps passé, présent et futur. On dit que leur émanation s’étend jusqu’aux confins de l’univers.

Les troubles et les maladies corporels, émotionnels, intellectuels, relationnels, environnementaux ou spirituels naissent lorsque les nadis sont déconnectés. Par les techniques SEA, et notamment le protocole Nadi, nous rétablissons les connexions des nadis.

Le mot « nadi » vient du sanscrit et a comme racine « nad », qui signifie « mouvement ». Dans les nadis se font les mouvements de l’énergie, de l’information et de la vie. C’est l’interruption du mouvement qui crée les troubles, les perturbations et les maladies.

Les bases de la méthode SEA

La première base de la SEA est que l’être humain (sa chimie, ses cellules, organes, glandes, articulations, les différents parties de son corps, ses fonctions, émotions, pensées, son âme et son esprit ) fait partie d’un Tout, d’un Absolu, dont rien ne peut être exclu : les personnes, les événements, les lieux, objets, les activités, les animaux, le monde des émotions et des pensées, le temps, l’argent, le sens de notre vie… Tous les fragments de ce Tout sont en interrelation permanente dans ce Tout, par l’intermédiaire de lignes énergétiques appelées nadis, où circule l’énergie vitale. De la qualité de ce lien dépend la qualité de la circulation énergétique dans ces nadis, et c’est de cela que dépendra notre santé et notre équilibre physique et psychologique. Cette circulation énergétique peut être affectée par une substance toxique, une subluxation articulaire, une cicatrice qui coupe une ligne énergétique, par une relation interpersonnelle conflictuelle, par un vécu insatisfaisant d’une situation ou événement, ou un schéma de pensée limité, un sens de vie limité ou absent…Ces différentes causes (appelées facteurs de risque en médecine) entraînent une déconnexion entre les différentes parties de notre vie dans le sens large du terme (le Tout) ; ce peut être par exemple entre nos organes, nos glandes, entre l’hémisphère cérébral droit et gauche, entre une partie de notre corps et une autre, entre nous et une personne de notre entourage familial, scolaire, professionnel, ou avec le temps, un événement, une activité, un animal, un objet, un aliment…

Cette déconnexion énergétique, ce lien disharmonieux, s’il n’est pas dépassé par une bonne hygiène de vie, peut aboutir à un état de dysphonie, c’est-à-dire de déséquilibre, qui va se manifester par un mal-être physique ou psychologique, voire à la longue une maladie.

La deuxième base de la méthode SEA est que l’organisme possède une capacité naturelle d’auto-guérison qui est en même temps une capacité d’adaptation à la plupart des situations corporelles, émotionnelles, intellectuelles et énergétiques qu’il peut rencontrer. Cette capacité d’auto-guérison, dont nous n’avons pas habituellement conscience, cherche constamment à faire retrouver à l’organisme l’équilibre du bien-être et de la santé. Parfois, une influence perturbante physique, émotionnelle, intellectuelle ou énergétique oblige l’organisme à une adaptation inadéquate ou douloureuse, produisant ainsi des symptômes et la maladie. Cette capacité d’auto-guérison est issue d’une forme de sagesse bienveillante qui est à la disposition de chacun. Cette sagesse du corps connaît à la fois ce qui nous a perturbé et la manière la plus respectueuse et la plus efficace pour nous aider à retrouver la santé et l’équilibre, c’est-à-dire l’euphonie.

Donc, d’une part, l’être humain est relié à Tout et c’est la qualité de ce lien : malsaine ou saine, qui importe ; d’autre part, il existe chez l’être humain une capacité adaptative qui assure la survie, mais l’adaptation sera déséquilibrée et douloureuse, ou équilibrée et saine.

Dans un organisme sain, toutes les cellules, tous les organes, tous les systèmes, toutes les parties du corps communiquent constamment, de façon harmonieuse et synchrone. On appelle cela « l’euphonie ». L’organisme humain, pour conserver son état de santé, de bien-être et donc d’euphonie, doit nécessairement entrer dans le même type de communication harmonieuse et synchrone avec les personnes, les choses, le passé, le présent, le futur et les événements : c’est l’ensemble des composantes de son environnement dans l’espace et le temps. Cette euphonie n’est pas seulement du corps : elle englobe le psychisme et l’esprit.

Selon l’Ayurveda Energétique du Samadeva, cette communication est basée sur la bonne connexion de l’ensemble des lignes énergétiques reliant les cellules, les organes, les systèmes corporels, psychiques et spirituels de l’ensemble de l’être humain.

La pratique générale

Dans ce but, le praticien euphoniste écoute le patient énoncer son problème ou la difficulté pour laquelle il est venu en consultation, puis vérifie (par des tests musculaires) son intention active et sincère de le résoudre, en interrogeant là aussi la sagesse intérieure du corps grâce au biofeedback que lui permet le test musculaire énergétique. Grâce à ces tests, l’euphoniste peut poser des questions ordonnées suivant un protocole précis et structuré ; la sagesse du corps de la personne s’exprimera à travers le biofeedback en indiquant les dysconnexions prioritaires entre les différents fragments de la vie de cette personne, en lien avec son intention de départ.

La nature de ces fragments peut concerner des éléments très variés comme son cerveau, ses méridiens et chakras, ses cicatrices, ses grains de beauté, son champs énergétique ( pouvant être pollué par des ondes électromagnétiques, par exemple), sa relation avec l’eau, ses organes jusqu’aux cellules et aux structures cellulaires les plus infimes possibles et accessibles au savoir du praticien. On peut ainsi « descendre » jusque dans les molécules, l’ADN…

Ce peut être aussi des liens douloureux avec l’environnement de la personne, très souvent oublié, et qui continue à affaiblir le corps dans l’inconscience. De même, l’état du monde des émotions et des pensées peut être concerné, des événements douloureux du passé, la qualité des liens avec des produits (allergies, intolérances, toxines), les microbes, le code génétique (pouvant être altéré par des vaccins…), les circulations du sang, de la lymphe ou de l’influx nerveux, les articulations. La sagesse du corps peut indiquer que le patient relève davantage de l’aide d’un autre professionnel tel qu’un chirurgien, un médecin allopathe, un homéopathe, un ostéopathe, un psychothérapeute, un phytothérapeute…ou une autre technique plus appropriée pour lui.

Ainsi, l’euphoniste peut constater quels fragments ou quelles parties du corps sont mal reliées avec une communication coupée ou amoindrie et qui sont prioritaires à reconnecter; la proposition de la sagesse intérieure correspond à une meilleure solution que la solution dysphonique et douloureuse initialement mise en place face aux influences perturbatrices.

Selon l’Ayurveda Energétique du Samadeva, tous les troubles du bien-être ou de la santé sont individuels et ne peuvent être résolus définitivement que si l’ensemble des connexions énergétiques est corrigé. Ceci ne peut être fait que de façon personnalisée et dans le respect de la différence.

Après cette première étape révélatrice, l’euphoniste touche lui-même ou demande au client de toucher les différents points réflexes correspondant à la possibilité de recréer une meilleure communication entre les différentes parties du corps. Pendant que les mains sont en contact avec ces points, l’euphoniste applique une technique de percussion au sommet de la tête et au thymus. La percussion sur le sommet de la tête permet au cerveau d’enregistrer les nouvelles communications, induisant ainsi un meilleur fonctionnement. Les percussions sur le sternum (Thymus-Cœur en médecine derviche) permettent au corps de mémoriser ces nouvelles connexions.

C’est ainsi que la sagesse intérieure peut diriger vers une meilleure solution tous les mécanismes de guérison, qu’ils se situent au niveau corporel, émotionnel, intellectuel ou spirituel.

L’intervalle de temps entre deux séances ainsi que le nombre nécessaire de séances, sont eux aussi indiqués par le questionnement du protocole, en fonction de la réalité du problème traité chez le patient.

Protocole Nadi

Il a pour but de montrer le chemin des connexions énergétiques que l’euphoniste doit créer pour permettre aux différentes parties (aspects ou éléments) du corps, du psychisme et de l’esprit du client de communiquer à nouveau harmonieusement entre elles afin de parvenir à retrouver l’euphonie corps, psychisme, esprit.

Comme il existe des milliers, voire des millions de connexions possibles, l’utilisation du protocole Nadi basé sur un questionnement logique (cerveau gauche) laissant une place de choix à l’intuition (cerveau droit), est l’outil indispensable pour ne pas s’égarer au cours du traitement SEA.

Le protocole Nadi indique le chemin le plus adéquat et le meilleur possible.

Ma pratique

Dans ma pratique médicale, j’utilise la méthode SEA dans des situations de trouble ou de maladie, surtout lorsque les moyens médicaux conventionnels sont arrivés à leurs limites, et que je ne sais pas quelle est la meilleure solution. Je décide alors de me confier à la sagesse de l’organisme de la personne qui le permet, pour me guider vers ce qu’il y a à reconnecter pour l’aider au mieux.

Ainsi, par exemple, je me souviens d’un patient qui avait fait des centaines de kilomètres pour venir soigner un psoriasis très étendu et résistant aux traitements conventionnels. Après une séance de SEA et quelques conseils diététiques, au contrôle de trois mois, le psoriasis avait pratiquement disparu et le patient se sentait beaucoup plus serein. La séance de SEA avait mis en évidence des liens douloureux entre son psoriasis et des souffrances relationnelles, qu’il avait fallu ré-harmoniser.

Un autre exemple est celui d’une personne qui souffrait d’une sécheresse des lèvres depuis la mort de son père deux ans auparavant. La séance de SEA avait révélé un lien douloureux entre ses lèvres et une peur liée à son père ; le lien a dû être ré-harmonisé. Au contrôle après un mois, le problème était résolu.

Un autre exemple encore est celui d’un adolescent de 13 ans qui souffrait depuis plusieurs mois d’une douleur d’origine indéterminée du pied. Une semaine après une séance SEA, la douleur avait pratiquement disparu.

Conclusion

La méthode SEA, une fois apprise, est à la fois très simple, extraordinaire, d’une grande intelligence et très respectueuse. Elle peut être un complément précieux aux moyens médicaux conventionnels de base, pour éviter que les maladies ne deviennent chroniques avec leurs conséquences multiples pour la personne concernée, son entourage, la société et les organismes d’assurance maladie.

Dr Youssef Chraib

SEA L’Ayurveda Energétique du Samadeva

Extrait de « Revue science de la conscience n°41 »

Le Samadeva Energétique Ayurveda (SEA) est une technique énergétique de santé et de bien-être physique et psychologique, basée sur le savoir et le savoir-faire des grands Rishis (sages thérapeutes) de l’Inde ancienne. Elle fait partie du niveau énergétique des branches du Samadeva, une science pratique et vivante.
En effet, le Samadeva inclut en permanence l’évolution à la fois de la science et celle de l’être humain dans tout son environnement ; d’autre part, la pratique du Samadeva est reliée à la sagesse universelle et intemporelle avec son esprit de compassion, incarnée à notre époque par Idris Lahore qui m’a transmis directement cet enseignement et à qui je le dois, ainsi qu’à mes pairs, praticiens euphonistes, par notre travail de perfectionnement. m

Idris Lahore a fait de S.E.A. un système de bien-être et de santé original en y introduisant les connaissances :

  • de la médecine traditionnelle chinoise,
  • de la médecine yunani (gréco-arabo-perse),
  • de la médecine spagyrique et alchimique occidentale,
  • du Samadeva des derviches Hakim.

A toutes ces médecines traditionnelles, Idris Lahore a ajouté les connaissances de la médecine scientifique moderne, telles que :

  • la kinésiologie,
  • les thérapies énergétiques,
  • les connaissances de la physique quantique,
  • celle de la psycho-neuro-endocrino-immunologie.

Le psychisme agit sur les nerfs, les glandes et l’immunologie (immunité). Notre santé est influencée par les situations que l’on vit par les pensées et les émotions. On sait que les émotions, les pensées sont liées à notre chimisme intérieur.

La ligne philosophique du SEA est celle du non-dualisme. On sait que chaque élément fait partie d’un tout et que rien n’est réellement séparé, que c’est une illusion de croire que quelque chose est séparé.

Dual : veut dire deux choses différentes,

Non dual : veut dire que tout appartient au tout. Il y a l’apparence de la séparation comme le yin et le yang, mais en réalité ils sont toujours ensemble. L’un ne peut pas exister sans l’autre.

Holos : c’est la pensée métaphysique et cela veut dire entier.

Définition des nadis

Les nadis sont des lignes énergétiques qui parcourent tout le corps. La tradition ayurvédique dit qu’ils sont au nombre de 72.000 ; la tradition des derviches en dénombre 350.000. On dit qu’ils conduisent l’énergie vitale Oya dans toutes les parties du corps, dans tous les organes, toutes les glandes, toutes les aires du cerveau, qu’ils sont même le lien avec l’environnement et qu’ils sont également le lien entre les grands centres énergétiques qu’on appelle les chakras.

Le nadi principal est appelé « Sushumna » ; sa source en est le chakra muladara. Il est entouré de deux autres nadis principaux, « Ida » et « Pingala ». Tous les trois remontent le long de la colonne vertébrale. L’énergie Oya de ces trois nadis est habituellement appelée « Kundalini ».

Les nadis ne transportent pas seulement l’énergie vitale Oya, mais également toutes les formes d’informations plus subtiles qui circulent de la moindre cellule vers tous les organes et toutes les parties du corps et au-delà, transcendant parfois même le temps passé, présent et futur. On dit que leur émanation s’étend jusqu’aux confins de l’univers.

Les troubles et les maladies corporels, émotionnels, intellectuels, relationnels, environnementaux ou spirituels naissent lorsque les nadis sont déconnectés. Par les techniques SEA, et notamment le protocole Nadi, nous rétablissons les connexions des nadis.

Le mot « nadi » vient du sanscrit et a comme racine « nad », qui signifie « mouvement ». Dans les nadis se font les mouvements de l’énergie, de l’information et de la vie. C’est l’interruption du mouvement qui crée les troubles, les perturbations et les maladies.

Les bases de la méthode SEA

La première base de la SEA est que l’être humain (sa chimie, ses cellules, organes, glandes, articulations, les différents parties de son corps, ses fonctions, émotions, pensées, son âme et son esprit ) fait partie d’un Tout, d’un Absolu, dont rien ne peut être exclu : les personnes, les événements, les lieux, objets, les activités, les animaux, le monde des émotions et des pensées, le temps, l’argent, le sens de notre vie… Tous les fragments de ce Tout sont en interrelation permanente dans ce Tout, par l’intermédiaire de lignes énergétiques appelées nadis, où circule l’énergie vitale. De la qualité de ce lien dépend la qualité de la circulation énergétique dans ces nadis, et c’est de cela que dépendra notre santé et notre équilibre physique et psychologique. Cette circulation énergétique peut être affectée par une substance toxique, une subluxation articulaire, une cicatrice qui coupe une ligne énergétique, par une relation interpersonnelle conflictuelle, par un vécu insatisfaisant d’une situation ou événement, ou un schéma de pensée limité, un sens de vie limité ou absent…Ces différentes causes (appelées facteurs de risque en médecine) entraînent une déconnexion entre les différentes parties de notre vie dans le sens large du terme (le Tout) ; ce peut être par exemple entre nos organes, nos glandes, entre l’hémisphère cérébral droit et gauche, entre une partie de notre corps et une autre, entre nous et une personne de notre entourage familial, scolaire, professionnel, ou avec le temps, un événement, une activité, un animal, un objet, un aliment…

Cette déconnexion énergétique, ce lien disharmonieux, s’il n’est pas dépassé par une bonne hygiène de vie, peut aboutir à un état de dysphonie, c’est-à-dire de déséquilibre, qui va se manifester par un mal-être physique ou psychologique, voire à la longue une maladie.

La deuxième base de la méthode SEA est que l’organisme possède une capacité naturelle d’auto-guérison qui est en même temps une capacité d’adaptation à la plupart des situations corporelles, émotionnelles, intellectuelles et énergétiques qu’il peut rencontrer. Cette capacité d’auto-guérison, dont nous n’avons pas habituellement conscience, cherche constamment à faire retrouver à l’organisme l’équilibre du bien-être et de la santé. Parfois, une influence perturbante physique, émotionnelle, intellectuelle ou énergétique oblige l’organisme à une adaptation inadéquate ou douloureuse, produisant ainsi des symptômes et la maladie. Cette capacité d’auto-guérison est issue d’une forme de sagesse bienveillante qui est à la disposition de chacun. Cette sagesse du corps connaît à la fois ce qui nous a perturbé et la manière la plus respectueuse et la plus efficace pour nous aider à retrouver la santé et l’équilibre, c’est-à-dire l’euphonie.

Donc, d’une part, l’être humain est relié à Tout et c’est la qualité de ce lien : malsaine ou saine, qui importe ; d’autre part, il existe chez l’être humain une capacité adaptative qui assure la survie, mais l’adaptation sera déséquilibrée et douloureuse, ou équilibrée et saine.

Dans un organisme sain, toutes les cellules, tous les organes, tous les systèmes, toutes les parties du corps communiquent constamment, de façon harmonieuse et synchrone. On appelle cela « l’euphonie ». L’organisme humain, pour conserver son état de santé, de bien-être et donc d’euphonie, doit nécessairement entrer dans le même type de communication harmonieuse et synchrone avec les personnes, les choses, le passé, le présent, le futur et les événements : c’est l’ensemble des composantes de son environnement dans l’espace et le temps. Cette euphonie n’est pas seulement du corps : elle englobe le psychisme et l’esprit.

Selon l’Ayurveda Energétique du Samadeva, cette communication est basée sur la bonne connexion de l’ensemble des lignes énergétiques reliant les cellules, les organes, les systèmes corporels, psychiques et spirituels de l’ensemble de l’être humain.

La pratique générale

Dans ce but, le praticien euphoniste écoute le patient énoncer son problème ou la difficulté pour laquelle il est venu en consultation, puis vérifie (par des tests musculaires) son intention active et sincère de le résoudre, en interrogeant là aussi la sagesse intérieure du corps grâce au biofeedback que lui permet le test musculaire énergétique. Grâce à ces tests, l’euphoniste peut poser des questions ordonnées suivant un protocole précis et structuré ; la sagesse du corps de la personne s’exprimera à travers le biofeedback en indiquant les dysconnexions prioritaires entre les différents fragments de la vie de cette personne, en lien avec son intention de départ.

La nature de ces fragments peut concerner des éléments très variés comme son cerveau, ses méridiens et chakras, ses cicatrices, ses grains de beauté, son champs énergétique ( pouvant être pollué par des ondes électromagnétiques, par exemple), sa relation avec l’eau, ses organes jusqu’aux cellules et aux structures cellulaires les plus infimes possibles et accessibles au savoir du praticien. On peut ainsi « descendre » jusque dans les molécules, l’ADN…

Ce peut être aussi des liens douloureux avec l’environnement de la personne, très souvent oublié, et qui continue à affaiblir le corps dans l’inconscience. De même, l’état du monde des émotions et des pensées peut être concerné, des événements douloureux du passé, la qualité des liens avec des produits (allergies, intolérances, toxines), les microbes, le code génétique (pouvant être altéré par des vaccins…), les circulations du sang, de la lymphe ou de l’influx nerveux, les articulations. La sagesse du corps peut indiquer que le patient relève davantage de l’aide d’un autre professionnel tel qu’un chirurgien, un médecin allopathe, un homéopathe, un ostéopathe, un psychothérapeute, un phytothérapeute…ou une autre technique plus appropriée pour lui.

Ainsi, l’euphoniste peut constater quels fragments ou quelles parties du corps sont mal reliées avec une communication coupée ou amoindrie et qui sont prioritaires à reconnecter; la proposition de la sagesse intérieure correspond à une meilleure solution que la solution dysphonique et douloureuse initialement mise en place face aux influences perturbatrices.

Selon l’Ayurveda Energétique du Samadeva, tous les troubles du bien-être ou de la santé sont individuels et ne peuvent être résolus définitivement que si l’ensemble des connexions énergétiques est corrigé. Ceci ne peut être fait que de façon personnalisée et dans le respect de la différence.

Après cette première étape révélatrice, l’euphoniste touche lui-même ou demande au client de toucher les différents points réflexes correspondant à la possibilité de recréer une meilleure communication entre les différentes parties du corps. Pendant que les mains sont en contact avec ces points, l’euphoniste applique une technique de percussion au sommet de la tête et au thymus. La percussion sur le sommet de la tête permet au cerveau d’enregistrer les nouvelles communications, induisant ainsi un meilleur fonctionnement. Les percussions sur le sternum (Thymus-Cœur en médecine derviche) permettent au corps de mémoriser ces nouvelles connexions.

C’est ainsi que la sagesse intérieure peut diriger vers une meilleure solution tous les mécanismes de guérison, qu’ils se situent au niveau corporel, émotionnel, intellectuel ou spirituel.

L’intervalle de temps entre deux séances ainsi que le nombre nécessaire de séances, sont eux aussi indiqués par le questionnement du protocole, en fonction de la réalité du problème traité chez le patient.

Protocole Nadi

Il a pour but de montrer le chemin des connexions énergétiques que l’euphoniste doit créer pour permettre aux différentes parties (aspects ou éléments) du corps, du psychisme et de l’esprit du client de communiquer à nouveau harmonieusement entre elles afin de parvenir à retrouver l’euphonie corps, psychisme, esprit.

Comme il existe des milliers, voire des millions de connexions possibles, l’utilisation du protocole Nadi basé sur un questionnement logique (cerveau gauche) laissant une place de choix à l’intuition (cerveau droit), est l’outil indispensable pour ne pas s’égarer au cours du traitement SEA.

Le protocole Nadi indique le chemin le plus adéquat et le meilleur possible.

Ma pratique

Dans ma pratique médicale, j’utilise la méthode SEA dans des situations de trouble ou de maladie, surtout lorsque les moyens médicaux conventionnels sont arrivés à leurs limites, et que je ne sais pas quelle est la meilleure solution. Je décide alors de me confier à la sagesse de l’organisme de la personne qui le permet, pour me guider vers ce qu’il y a à reconnecter pour l’aider au mieux.

Ainsi, par exemple, je me souviens d’un patient qui avait fait des centaines de kilomètres pour venir soigner un psoriasis très étendu et résistant aux traitements conventionnels. Après une séance de SEA et quelques conseils diététiques, au contrôle de trois mois, le psoriasis avait pratiquement disparu et le patient se sentait beaucoup plus serein. La séance de SEA avait mis en évidence des liens douloureux entre son psoriasis et des souffrances relationnelles, qu’il avait fallu ré-harmoniser.

Un autre exemple est celui d’une personne qui souffrait d’une sécheresse des lèvres depuis la mort de son père deux ans auparavant. La séance de SEA avait révélé un lien douloureux entre ses lèvres et une peur liée à son père ; le lien a dû être ré-harmonisé. Au contrôle après un mois, le problème était résolu.

Un autre exemple encore est celui d’un adolescent de 13 ans qui souffrait depuis plusieurs mois d’une douleur d’origine indéterminée du pied. Une semaine après une séance SEA, la douleur avait pratiquement disparu.

Conclusion

La méthode SEA, une fois apprise, est à la fois très simple, extraordinaire, d’une grande intelligence et très respectueuse. Elle peut être un complément précieux aux moyens médicaux conventionnels de base, pour éviter que les maladies ne deviennent chroniques avec leurs conséquences multiples pour la personne concernée, son entourage, la société et les organismes d’assurance maladie.

Dr Youssef Chraibi